La fin du RTC en France : ce qu’il faut savoir
La fin du RTC en France : ce qu’il faut savoir
Depuis que le réseau téléphonique existe en France de nombreuses évolutions ont apportés, au fur et à mesure, des services supplémentaires, une fiabilisation, et ont permis de répondre à l’augmentation importante de lignes.
Les services voix fixes en France
Depuis les années 1980 / 1990 les services voix fixes étaient portés par les standards analogiques et les accès Numéris (T0 et T2). Ces solutions reposent sur de la commutation de lignes (RTC : Réseau Télécom Commuté). En d’autres termes et pour simplifier, chaque utilisateur a la possibilité de communiquer avec son correspondant grâce à un aboutement de lignes (mise en connexion).
Ces dispositifs qui ont fait leurs preuves, nécessitent de nombreux équipements (commutateurs) disséminés sur tout le territoire.
Les besoins croissants, le coût élevé de l’entretien et la perspective de fin de vie de certaines pièces de rechange ont poussé depuis quelques années une réflexion afin de remplacer ces équipements par des solutions reposant sur la technologie de Voix sur IP.
Ainsi, Orange, qui en France à l’exclusivité de la boucle locale cuivre (le câble des derniers kilomètres), a annoncé la fin du réseau RTC.
La fin du réseau RTC : quels impacts pour vous ?
Il n’est plus possible de commander ou déménager des lignes analogiques depuis fin 2018. Et il n’est plus possible de créer ou déménager des lignes Numéris depuis novembre 2019.
Les lignes en place aujourd’hui continuent à être exploitées. Chaque client conserve ses accès et les utilisent sans impact au quotidien.
Un calendrier d’arrêt de ces lignes va se mettre en place pour la suppression définitive de ce type d’offre. Les premières plaques (régions) concernées devraient voir l’arrêt de ces accès téléphoniques à l’horizon 2023/2024.
La technologie Voix sur IP : la solution numérique face à la fin du RTC
Qu’est-ce que la Voix sur IP ?
La Voix sur IP permet de véhiculer les communications phonie sur un support cuivre ou fibre optique suivant le protocole IP.
C’est à dire que la voix est numérisée et « encapsulée » pour être transportée suivant le même protocole que l’internet : l’IP.
De ce fait, la voix « devient » une information data qui est alors traitée comme telle.
Voix sur IP : les nouveaux formats de numérisation
Pour ce faire, depuis déjà de nombreuses années, les professionnels ont adopté des formats de numérisation pour rendre compatible les différents équipements utilisés.
Le protocole SIP s’est imposé comme « le » standard de communication. Quant aux formats de numérisation (CODEC), Il en existe 2 principaux : le G711 et le G729.
Le G711 compresse la voix pour être véhiculée à un débit brut de 64 kbps. Alors que le G729 permet un débit brut de 8 kbps.
L’avantage du G729 est d’utiliser une bande passante (occupation sur le lien support) plus faible, mais offre globalement une qualité inférieure au G711 (restitution de la voix moins fidèle)
La voix étant, par définition, en temps réel, le support (le lien : ADSL, SDSL, Fibre optique) doit répondre à des critères de qualité minimum pour éviter les blancs, les décalages ou les coupures. Découvrez dans notre second article, les offres proposées par Arantel.